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Les chroniques d'une humaine


Kalythsu.8350

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LES CHRONIQUES D'UNE HUMAINE

 

ZHAITAN

Les histoires racontent bien souvent l'épopée d'un grand héros sauvant le monde de la destruction contre une terrible menace, comme ça a été souvent le cas lorsque l'archimage Khilbron qui n'était qu'autre la Liche commandant les mort-vivants avec le Sceptre d'Orr ou encore l'assassin Shiro Tagachi et ses affligés créant une malédiction, sans oublier le Dieu Noir dont le nom a été délibérément oublié. Plus récemment, les histoires avec les Dragons Ancestraux est un bel exemple où notre cher Commandant des Gardiens de l'Eternité les a vaincu un par un jusqu'au presque dernier. Presque car il n'en reste qu'un, le Dragon Ancestral Prismatique Aurene.

C'est bien de conter les histoires de ces grands héros, il le faut même. Mais il ne faut pas croire que si eux vivent des grandes aventures, d'autres subissent parfois les conséquences de leurs actes ou ceux de leurs ennemis. Vous avez certainement pu lire la terrible mésaventure de Zenie dans un autre contexte parlant d’orgueil, de jalousie et de méchanceté là où il devrait pas y en avoir. Aujourd'hui laissez moi vous conter l'histoire d'une humaine et de son vécu avec ce qu'il s'est passé ces dernières années où les Dragons Ancestraux sévissaient.

Cette humaine s'appelait Bonnie Ferrand, 20 ans en 1325 Après l'Exode des Dieux d'après le calendrier mouvelien. Bonnie était une fermière aussi banale que tous les autres paysans qui travaillaient en Kryte pour le compte de Sa Majesté la Reine Jennah. Bonnie avait un loyer à payer pour la modeste petite ferme qu'elle devait entretenir, une taxe à devoir à la royauté pour le terrain occupé par ses champs, des animaux à nourrir et sa pauvre mère vieille et dépendante d'elle à qui elle devait payer les soins de l'apothicaire du Village de Shaemoor. Bonnie devait faire comme les autres, mains les mains dans le cambouis pour rester polis pour vivre. Et ce n'est pas son joli petit visage qui allait l'aider. Célibataire, sans mari, sans enfant, aucune affinité pour la magie, ni aucune compétence pour le combat, sa vie était déjà toute tracée, comme étant condamnée à finir comme elle était à l'époque : une simple fermière. Elle n'avait pas la vie la plus simple de tous les habitants de Kryte.

Oui car ajouté à cette vie de misère où elle ne gagnait pas beaucoup s'ajoutait tous les aléas de la vie, ainsi que les problèmes locaux comme les attaques des centaures ou encore celles des petits voyous qui se cachaient dans l'ombre la nuit pour effectuer leur larcins sur un chemin sombre et sinueux alors que les marchands tombaient inexorablement dans leurs pièges. Les routes commerciales n'étaient épargnées nul part. Elles étaient saignées à vif comme saigner à blanc l'artère vitale d'un corps qu'était le système économique de la Tyrie. Et pour couronner tout ça, le monde devait faire face à la menace des Dragons Ancestraux. Ces créatures aussi majestueuses que cauchemardesque. Le monde en avait peur, les craignait mais ils étaient tout aussi fascinés par le mystère les entourant et à tenter de les comprendre. Et à cette époque, en 1325, un Dragon Ancestral se démarquait de tous : Zhaitan. Dragon Ancestral de la mort et des ombres. Ayant fait resurgir les Ruines d'Orr et provoquant un gigantesque tsunami qui a détruit les rivages de la Côte Ternie, de la Kryte sud ou encore ceux de Cantha nord. Avec cette vague déferla un raz-de-marée de mort-vivants que l'on nommait les trépassés. Il était le tyran des mers et des océans. Il était la terreur de tous, envoyant ses serviteurs à l'assaut des terres, s'enfonçant de plus en plus à l'intérieur. De ce que l'on sait, jamais les lieux les plus importants furent menacés sauf un : l'Arche du Lion, recréé après sa destruction par le raz-de-marée de Zhaitan. Et les attaques du dragons s'enfoncèrent assez à l'intérieur des terres pour que cela impact la vie de Bonnie.

Comme chaque jour de sa vie, Bonnie était dans sa ferme, à s'occuper des animaux. Elle les nourrissait, les chouchoutait, espérant avoir de bonnes récoltes en retour : de beaux œufs, du bon lait ou encore de la bonne viande. Et oui, parfois elle devait abattre un cochon ou égorger un poulet. Bonnie ne se nourrissait pas que de salade et d'asperge et la viande se vendait autant que les fruits et les légumes, surtout avec Zhaitan qui flétrissait de plus en plus le sol, le rendant stérile sur le sud du continent, demandant aux fermiers du nord comme Bonnie à devoir travailler deux fois plus pour revendre leurs récoltes dont-ils manquaient cruellement. Le commerce en pâtissait car il y avait des retard du coup par le manque de production qui n'allaient pas aussi vite que la demande ou les prix augmentaient par la rarification de certaines denrées.

- Bonjour Bonnie !

- Bonjour monsieur Malenski.

- Comment ça va ma petite ?

- Ecoutez, très bien, je m'occupe à nettoyer l'écurie aujourd'hui. Après je m'occuperai de ramasser quelques blés du champs.

- Et votre mère, comment va-t-elle ?

- Ca peut aller. Demain on essaye une nouvelle potion que l'apothicaire a préparé spécialement pour elle.

- C'est bien ça !

- Oui, je l'espère, vu le prix que je vais payer, une bonne partie de mes économies vont y passer.

- Oh. Je suis désolé...

- Ne vous inquiétez pas monsieur Malenski. Si ça permet d'aller mieux à ma pauvre maman, alors je suis prête à faire ce sacrifice.

- Vous avez bien raison. Vous avez une belle âme jeune fille. Irez-vous à l'Arche du Lion pour le forum des commerçants qui aura lieu ?

- Vous parlez de la Foire de la Pomme de Pommeville mené par la guilde de Crok Dragon ?

- Oui celle-ci.

- Oui j'irais sans nul doute. Ça va me permettre de vendre les produits de notre ferme.

- Alors je vous souhaite bonne chance pour que vous puissiez tout vendre.

- Merci. Je vous ramènerai une bouteille de cidre de la cidricole Chantelieu en cadeau.

- Oh c'est gentil !

Bonnie était une belle âme et presque tous le monde l'appréciait dans la Vallée de la Reine. Elle portait toujours ses cheveux en chignon car les cheveux détachés pour les avoir dans le visage, ce n'était pas pratique pour travailler la terre et s'occuper des cochons sans qu'ils aient envie de manger ses cheveux non plus. Elle était vêtue d'un tablier délavés par la saleté, d'un pantalon et d'une chemisette manche courte tout aussi sales que le tablier. Elle entra dans la bâtisse au moment où elle entendait une petite clochette sonnait. C'était sa maman qui l'appelait. Sa maladie l'affaiblissait de jour en jour, l'obligeant à rester alitée. Elle s'approcha d'elle en prenant un pichet en bois remplit d'eau qu'elle versa dans un gobelet de bois. La vieille femme avait le visage creusé par la douleur et la fatigue, signe qu'elle ne mangeait pas beaucoup. A chaque fois qu'elle la voyait, Bonnie avait un pincement au cœur. Elle savait que ses jours étaient comptés mais elle espérait qu'un remède pouvait la sauver de cette maladie qui semblait ne pas vouloir partir malgré tous les soins traditionnels, magiques et autres potions qui lui ont été administrés.

- Bonjour mère. Bien dormi ?

- Oh... je ne fais que ça... dormir. C'est mon quotidien ma chérie.

- Demain matin dès l'aube l'apothicaire va t'apporter un nouveau remède.

- Qui ne marchera pas non plus ?

- Ne dit pas ça. Ça... va marcher... cette fois-ci.

- Même toi tu n'y crois pas ma chérie. Et tu gaspilles le peu d'or que tu gagnes pour ces charlatans.

- Ce ne sont pas des escrocs. Se sont de vrais soigneurs qui essayent de te sauver la vie, mère.

- Pense à ton avenir plutôt... trouve toi un mari... riche si possible... et fonde toi une belle famille...

- Il est hors de question que je t'abandonne...

- C'est la fin pour moi...

- Et bien je resterai jusqu'à la fin !

- Bonnie...

- Nous avons déjà eu cette discussion, encore et encore et ce sera toujours la même réponse. Non ! Je reste avec toi !

 

Bonnie quitta le chevet de sa mère malade pour aller se réfugier dans sa chambre pour libérer les larmes de son chagrin. Elle n'aimait pas se disputer avec sa mère mais cette discussion sur sa mort revenait toujours sans cesse et Bonnie redoutait ce jour où elle irait rejoindre le domaine de Grenth, dieu de la glace et de la mort. D'ailleurs Bonnie demandait souvent à monsieur Malenski de surveiller de temps en temps sa mère, les deux s'aimaient bien apparemment, pendant que la jeune femme se rendait au Promontoire Divin pour aller se recueillir devant les Statues des Six. Beaucoup avaient perdue la foi en leurs divinités car celles-ci ne répondaient jamais aux prières et les histoires d'antan les concernant n'étaient devenu que des contes et légendes tellement le monde des humains avaient oubliés qu'ils existaient réellement. Mais Bonnie faisait partie de ceux et celles qui croyaient encore en eux et qui espéraient un jour les voir revenir parmi eux, afin de les aider à nouveau comme les écrits anciens relatant de faits survenus par le passé. Et Bonnie elle demandait chaque jour à Dwayna, déesse de l'air et de la vie d'accorder à sa mère sa bénédiction pour lui donner un regain de vie et d'espoir. Elle demandait à Balthazar, dieu du feu et de la guerre de donner à sa mère la vigueur d'une guerrière pour qu'elle garde la force de combattre sa maladie. Elle demandait à Melandru, déesse de la terre et de la fertilité de rendre sa mère aussi forte que le roc, qu'elle soit résistante face à cette faiblesse qui la gagne de jour en jour. Elle demandait à Lyssa, déesse de l'eau, de la beauté et de l'illusion de justement de créer une illusion de bien être pour sa mère si jamais elle souffrait ou que ses derniers instants survenaient pour pas qu'elle souffre. Elle priait Kormir, déesse de la vérité et de la justice, pour lui montrer le chemin de la vérité qui sauverait sa mère de l'inévitable. Elle priait Grenth pour qu'il l'épargne, sinon de la guider avec bienveillance dans un monde meilleur.

Une fois chez elle et de s'être occupée de sa mère, et une fois que la nuit tomba, elle appréciait dans ces moments de calme s'allonger dans l'herbe afin de contempler les étoiles dans le ciel. Elle s'imaginait avoir des ailes et pouvoir voler jusqu'à elle afin d'être une étoile parmi les étoiles, de pouvoir contempler leur beauté, de danser avec elle et ainsi voir de l'autre côté du voile scintillant, contempler un autre monde, une nouvelle vie. Se donner la mort ? Elle y a déjà songé mais pas avant que sa mère ait quitté ce monde. Elle se demandait souvent pourquoi continuer à souffrir dans cette vie de misère alors que la mort serait une solution bien plus douce et chaleureuse. Une meilleure vie. Mais elle se demandait aussi ce qu'il se passait quand on mourrait. Où allaient les âmes ? Obtenions-nous une nouvelle vie, dans un autre corps ? Pouvions-nous jouir du bonheur éternel sur des plaines verdoyantes et lumineuses ? Ou alors finissions-nous dans le néant et l'oubli éternel ? Évidemment grâce au Commandant des Gardiens de l’Éternité nous avons eux une réponse depuis mais à ce moment là, l'ignorance était totale.

Le lendemain l'apothicaire arriva avec son nouveau remède qu'il administra à la mère de Bonnie, qui ne faisait que se plaindre et d'insulter de charlatan le pauvre apothicaire. Ensuite Bonnie dût charger une charrette tiré par un dolyak en prévision d'aller les vendre à l'Arche du Lion. Pour cet événement, Bonnie avait vêtu ça plus belle tenue, une jupe en flanelle et un corsage de cuir. Elle avait soigneusement coiffé ses cheveux et avait mit son visage en beauté. Elle voulait être un minimum présentable pour la vente de ses produits. Là où les nobles du Promontoire Divin se faisait beau pour des bal et des gala mondaine, Bonnie se faisait belle pour un forum commercial. Mais alors qu'elle s'aventurait sur la route commerciale de la Vallée de la Reine en direction de l'Est, une flèche se logea dans la charrette ! Deux éclaireurs centaures avec des arcs en mains galopèrent dans sa direction ! Bonnie pressa le dolyak d'allait plus vite mais en vain. Il était trop lent et les centaures trop rapides. Elle prit la fourches qu'elle laissait tous le temps dans sa charrette et s'apprêtait à défendre sa marchandise. Hors de question pour Bonnie d'abandonner ses biens ! Cependant Bonnie n'était qu'une paysanne, une fermière. Elle n'avait ni don de magie, ni apprit à se battre. Elle savait qu'elle était sûrement en train de vivre les derniers instants de sa vie ! Quand tout à coup une boule de feu manqua l'un des centaures. Ils s'arrêtèrent net et se tournèrent vers la provenance de cette boule de feu. Se tenant fièrement debout au milieu de la route un peu plus en arrière de la charrette, une belle jeune femme à la chevelure blonde comme le sable de la Crique de Sud-Soleil, au teint halé comme les orriens de leur vivant et aux yeux vert comme des émeraudes. Elle portait un chic équipement de tissu en soie vert, argenté et or, signe d'une certaine richesse. Elle portait un blason sur sa robe de luxe, celui d'un phénix. Dans une de ses mains elle tenait un bâton en fer forgé luisant de braise avec au bout un magnifique phénix rougeoyant de flemme, dans son autre main une boule de feu se créait à nouveau. Elle la laissa à nouveau mais cette fois-ci elle ne manqua pas sa cible et elle toucha un des centaures qui sentit ses poils roussir.

Mécontent, les centaures abandonnèrent toute attention sur Bonnie et galopèrent en direction de la jeune élémentaliste. Cette dernière créa une nouvelle boule de feu qui percuta de plein fouet un de centaures au visage, ce qui le mit KO au sol. Le seconde centaure lui tira des flèches dessus mais une barrière magique protégea l'élémentaliste. Elle leva son bâton en l'air alors qu'une aura givrante entoura le bâton. Elle frappa le sol avec et une plaque de givre gela le sol jusqu’aux sabots du centaure qui glissa et chuta. Sa tête percuta le sol et il perdit connaissance. La jeune élémentaliste s'approcha de Bonnie pour s'assurer qu'elle allait bien. C'était une jeune femme qui devait avoir le même âge de Bonnie ou presque.

 

- Merci madame... vous m'avez sauvé d'une attaque de centaure... et vous avez sauvé ma marchandise. Merci. Merci beaucoup.

- Madame ? Je pense que nous avons le même âge. Dit l'élémentaliste en gloussant.

- Je m'appelle Bonnie Ferrand.

- Liha Chantelieu.

- Chantelieu ? Oh mille excuse dame Chantelieu ! Dit Bonnie, en panique. Je ne savais pas, prenez ce que vous voulez dans ma charrette pour vous récompenser.

- C'est gentille mais je n'ai besoin de rien. C'est à vous et vous en avez plus besoin que moi. Du moment que je vous sais en sécurité, ça me va.

- Vous être trop aimable dame Chantelieu. Merci !

- Où devez-vous vous rendre ainsi ?

- A l'Arche du Lion.

- Très bien. Je vais vous escorter.

 

Sur ces belles paroles, la noble élémentaliste de la Maison Chantelieu, illustre maison noble à cette époque, accompagna Bonnie qui reprit sa route en direction de l'Est pour arriver dans les Champs de Cornabonde. C'est sur ces plaines verdoyantes et lumineuses que se trouve le point culminant des fermiers mais aussi là où réside une grande partie des centaures, faisant la guerre sans relâche aux humains vivants sur ces terres. Alors que le petit convoi passait à côté d'un marécage, une odeur de cadavre pourris vint titiller leurs narines. Soudainement elles entendirent des grognements puis peu de temps après quelques trépassés sortirent du marécage pour les attaquer. L'élémentaliste leur fit barrage pour les empêcher d'atteindre le dolyak et la charrette qu'il tirait. Pour Bonnie, c'était à la fois horrifique et impressionnant. C'était la première fois qu'elle voyait des serviteurs de Zhaitan d'aussi proche et elle était terrifiée. Elle comprit que entre en parler et les voir en vrai, c'était totalement différent. Impuissante, elle ne pouvait rien faire à part regarder sa bienfaitrice les tuer par un avec des boules de feu, des décharges électriques ou encore des explosions arcaniques. Après l'affrontement, elles continuèrent d'avancer sans rencontrer d'autres trépassés, ni d'autres dangers. Elles s'arrêtèrent devant de grandes portes donnant sur la grande cité pirate de l'Arche du Lion, dont l'architecture à cette époque était faites principalement d'épaves de bateaux et de routes en pavés. Leurs chemins se séparaient ici, Liha se dirigeant dans la direction des portails asuras de l'Arche du Lion tandis que Bonnie avançait vers le quartier des commerçants. C'était bondé de monde de toute race. Bonnie manqua soudainement d'écraser un asura avec son dolyak. Il était accompagné de deux autres asura et d'un golem. Confuse elle alla à sa rencontre pour s'excuser.

 

- Oh pardon madame j'espère que ça va ? S'excusa Bonnie.

- Madame ? Répondit l'asura, interloqué, regardant ses deux comparses asura qui l'accompagnaient.

- Oh... OH ! Monsieur ! Pardon ! Se rattrapa de répondre l'humaine devenu rouge de honte.

- Ça va ça va. Ne vous inquiétez pas ma petite dame, je suis un coriace, vous n'êtes pas la première à manquer de me tuer.

- Encore désolée monsieur ! Bonne journée !

- Bonne journée !

Bonne n'allait pas s'attarder ici, ça non ! Plus vite elle s'éloignerait de l'asura qu'elle venait de manquer d'écraser, mieux c'était pour elle. Avant d'aller se rendre à la Foire de la Pomme, elle prit une pause pour boire et manger une pomme. Elle prit le temps de contempler ce vaste monde tel un mélange de couleur, de fruits et de personnalité, aux caractères uniques, flambant d'ambition plus ou moins honnête. Mais le plus surprenant pour Bonnie c'était de voir des charrs côtoyer des humains. Depuis la nuit des temps ces deux peuples se haïssaient, se livraient une guerre sans merci et ce n'était que très récemment un traité avec mit en place, un cessé le feu pour mettre au point un pacte de paix. Mais c'était trop récent et on pouvait encore sentir les tensions. Justement Bonnie allaient en faire brièvement les frais parce que un peu tête en l'air qu'elle était ce jour-là, en reprenant la route en direction de Pommeville, elle se retrouva nez à nez avec un gros charrs poilu et musclé, traînant avec lui des dolyaks portant des sacs de viandes bien fraîche. Le charr portait un tablier et une paire de gants armées de griffes métalliques. Elle avait l'impression de voir des crochets pour embrocher l'ennemi. Le charr lui grogna dessus.

- Dégage de là, petite souris. Grrr...

Prenant peur, Bonnie s'éloigna avec son dolyak. Elle n'avait clairement pas envie de faire répéter le charr. Il y avait bien des menaces dans ce monde, beaucoup de tensions et de rivalité. Rajoutons à cela la menace que représentait Zhaitan à ce moment là, c'était tout aussi difficile pour des gens ordinaire comme Bonnie d'y faire face. Et ce qu'elle venait de vivre, ce n'était rien à côté de ce qui l'attendait durant la Foire de la Pomme. Mais pour cela, il faudra lire LES CHRONIQUES D'UN GROUPE ORDINAIRE (lien à venir) pour connaître la suite du vécu de Bonnie durant le règne de Zhaitan.

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